La toute petite molécule de gaz pourrait dans 20 ans faire une grosse différence dans le stockage des énergies renouvelable. Grhyd, le premier démonstrateur français d’injection d’hydrogène dans un réseau de distribution de gaz, vient d'être inauguré près de Dunkerque.
L’omelette cuite à l’hydrogène, c’est pareil. «Depuis jeudi soir 17h30, les particuliers utilisent du gaz contenant de l’H2 et ça ne change rien !», se félicite Isabelle Alliat, coordinatrice du projet Grhyd pour Engie. Cent logements tout juste construits (bientôt 200) et la chaufferie d’un centre de soins sont alimentés par ce nouveau gaz composé d’hydrogène et de gaz naturel circulant dans un réseau de gaz tout neuf. «La proportion en hydrogène dans le réseau n’est pas fixe, elle pourra varier de 0 à 20 % en fonction du coût de l’électricité verte», souligne Isabelle Alliat. Durant 2 ans, les 11 partenaires du projet(2) vont tester la pertinence de cette injection, sous toutes les coutures.
Meilleurs rendements
Les premiers résultats du projet lancé en 2014 montrent d’ores et déjà que l’hydrogène injecté permet d’augmenter le rendement des chaudières; 20 % d’hydrogène dans le gaz naturel permet d’augmenter de 4 % le rendement énergétique des chaudières. L’hygiène de combustion est aussi sensiblement augmentée avec une diminution des taux de monoxyde de carbone (CO). […] Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire l'article paru chez nos (excellents) confrères du Moniteur, en cliquant ici !