Le chantier de restauration de la contrescarpe du château de Vincennes (94) a nécessité le concours du Laboratoire de recherche des Monuments historiques (LRMH).
© Photos 2BDM
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La pollution atmosphérique et les restaurations du XXe siècle ont accéléré les pathologies de la pierre. En cause, l'usage immodéré du ciment et la mauvaise association de matériaux.
Desquamations, pulvérulences, croûtes noires. .. Les pathologies de la pierre empruntent leurs éléments de langage au lexique de la dermatologie. « Ce champ exclut les problématiques mécaniques de tassement, de fissures ou d'effondrement », précise Jérémy Hénin, ingénieur d'études au pôle pierre du Laboratoire de recherche des Monuments historiques (LRMH). Parmi ses principaux facteurs de dégradation, on compte l'eau associée au sel et une mauvaise compatibilité avec d'autres matériaux. .. Mais aussi, depuis le XXe siècle, des traitements chimiques et/ ou nettoyages inadaptés, la pollution urbaine, la présence de plomb, des restaurations mal conduites… Trois grands types d'altérations se manifestent : la desquamation, désagrégation de la pierre en plaques, avec une couche inférieure qui devient sableuse ; la pulvérulence, transformation de la pierre en poussière ; l'alvéolisation, ou formation de cavités.
Sels, pollution, plomb…
« La “maladie de la pierre”, détérioration de la pierre par l 'eau, peut attaquer son épiderme et[…]
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