Filant devant la structure porteuse sans participer aux efforts de reprise de charge ni à la stabilité d’ensemble, le mur-rideau permet d’accélérer la mise hors d’eau et hors d’air des bâtiments. Il libère dans le même temps la conception architecturale, tout en autorisant la réalisation de grandes surfaces vitrées. Plus onéreux qu’une solution traditionnelle, il demeure néanmoins l’apanage des immeubles tertiaires.
L’origine du mur-rideau contemporain se fond dans l’histoire des gratte-ciel américains et européens des années 50 et 60. Quelques ouvrages innovants en ont auparavant jeté les principes, à l’instar de la Maison du peuple de Clichy (92), construite en 1939 par les architectes Eugène Beaudouinet Marcel Lods avec le concours des ateliersJean Prouvé (1).
D’un poids inférieur à 100 kg/m3, contre plus de 200 kg/m3 pour une façade en béton ou maçonnerie, un mur-rideau est avant tout une façade légère qui a l’avantage d’alléger la structure primaire des bâtiments. Sa recette est simple : une ossature très fine sur laquelle sont fixés des éléments de remplissage de nature variée : produits verriers, pierre, céramique, bois, métal, polycarbonate, panneaux-sandwichs…
Son ossature est constituée de montants et de[…]
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