Les bétons de la Villa E-1027 à Roquebrune-Cap-Martin (06) combinent phénomène de carbonatation et agression par les chlorures.
© LRMH
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La conservation du patrimoine historique en béton suscite de nombreuses recherches, certaines internationales, pour améliorer l'efficacité des traitements de protection et de réparation.
Les pathologies qui affectent le patrimoine en béton du XXe siècle sont bien identifiées. Le risque d'une pathologie inédite causée par le réchauffement climatique a pour l'heure été écarté. Cela ne signifie pas que celui-ci soit sans effet sur le béton... Comme le rappelle Élisabeth Marie-Victoire, responsable du pôle béton au Laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH), « la pathologie première du béton en général, et des Monuments historiques en béton en particulier, est la carbonatation, une réaction entre les hydrates du ciment, et notamment la port-landie, et le CO2 contenu dans l'air. La carbonatation pénètre dans le matériau, abaisse son pH et gagne jusqu'aux armatures qui se corrodent faute d 'un milieu protecteur. » Or, dans ce mécanisme, « le CO2 est l 'un des paramètres en jeu. S'il y en a davantage dans l'atmosphère en liaison avec le réchauffement climatique, cela peut être une source accélératrice de corrosion des armatures et de vieillissement naturel du béton », renchérit Lotfi Hasni, directeur de projets et[…]
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