L’agglomération parisienne compte un nombre important de bâtiments d’habitation et d’équipements publics édifiés en brique, principalement entre 1850 et 1950. Cette production s’explique notamment par la présence d’une industrie de la briqueterie en Île-de-France, l’aspect à la fois économique et solide du matériau, ainsi que la rapidité de sa mise en œuvre. « Plaidoyer pour une architecture ordinaire », l’étude, très richement documentée, s’attache aussi bien à comprendre la manière de construire en brique (éléments structurels, composition des façades) qu’à répertorier la typologie des constructions (édifices religieux ou publics, logements) ou les variations stylistiques encore repérables (historicisme, Art nouveau, Art déco, néorégionalisme, etc.). Le dernier chapitre évoque les évolutions à partir de la seconde moitié du XXe siècle, tout en ouvrant des perspectives.
Somogy éditions d’art, 39 euros, 304 pages, www.somogy.fr