À chaque étape d’une installation d’éclairage, le développement durable devrait être présent dans ses composantes sociales, économiques et environnementales. Mais ces conditions ne sont pas toujours réalisées… Lors du Grenelle de l’environnement, le bâtiment a été identifié comme l’un des principaux gisements d’économie d’énergie. Pour l’éclairage, les engagements représentent parfois plus de 30 % des consommations d’énergie. À cette occasion, l’Association française de l’éclairage (AFE) rappelle les bonnes pratiques relatives à la conception, l’installation et la maintenance des installations.
•À la conception de l’installation, appliquer les prescriptions des normes d’éclairagisme sur le niveau d’éclairement à maintenir, la limitation de l’éblouissement et la qualité de lumière.
•Inclure les exigences énergétiques dans le projet : réglementation thermique dans les bâtiments neufs, arrêté rénovation dans les bâtiments existants, efficience énergétique de l’éclairage public et sportif en utilisant des lampes et appareillages à efficacité lumineuse élevée (tubes fluorescents alimentés par ballast électronique, lampes à décharge iodures métalliques) et des systèmes de gestion de l’éclairage.
•Utiliser des luminaires dont les performances photométriques sont optimisées pour un projet tenant compte des besoins des usagers, des conditions environnementales et de la maintenance.
•Mettre en place un programme d’entretien des équipements d’éclairage (remplacement systématique des lampes, entretien des luminaires, vérification de la sécurité électrique).
•Modifier en conséquence l’éclairage lorsque les postes de travail évoluent, en favorisant l’éclairage naturel et en cherchant à valoriser le cadre de vie et l’environnement au travail.