Le centre technique FCBA a développé une technologie de vitrage collé sur châssis bois pour les menuiseries extérieures. L’appel à manifestation d’intérêt lancé fin octobre auprès des fabricants de fenêtres intéressés par le transfert de cette technologie se termine le 31 décembre.
Le Centre technique FCBA a développé LumiVec*, une technologie de vitrage collé sur châssis bois pour utilisation en menuiserie extérieure. Les avantages sont multiples : un clair de vitrage maximal, un design moderne et un ouvrant caché, une finesse du cadre. Mais aussi des sections de bois fines et des performances thermo-optiques optimales puisque le vitrage fait à la fois office de bouclier et apporte de la rigidité au châssis bois. « Cette technologie est déjà utilisée dans les menuiseries aluminium. La nouveauté réside en l’emploi du le vitrage collé sur du bois », explique Marc Sigrist, chargé du projet à FCBA. Le procédé est le fruit de plusieurs années d’études et de tests - le premier prototype date de Batimat 2013 - mené par FCBA en partenariat avec cinq fabricants de mastics. Les protocoles d’essais, la faisabilité du collage sur support bois et la mise en oeuvre de fenêtres sur un chantier-pilote ont été testé sur du bois lamellé-collé et du bois massif avec du double vitrage. Il est cependant possible de passer à du triple vitrage sans modifier la section de bois du cadre ouvrant.
L’objectif de FCBA n’est pas de fabriquer LumiVec mais de transférer, en collaboration avec le SFJF et Ginger-CEBTP, cette technologie aux fabricants et concepteurs français de menuiseries extérieures, ainsi qu’à leurs partenaires industriels en 2019-2020. « Nous avons esquissé un système et une organisation pour que le menuisier puisse le faire demain », précise t-il. L’appel à manifestation d'intérêt (AMI), lancé en octobre auprès des fabricants de fenêtres intéressés par le transfert de cette technologie, se clôture le 31 décembre 2018. Vingt-cinq entreprises y ont répondu à ce jour. Il ne reste plus que quelques jours.
*LumiVec est labellisé par le Pôle de compétitivité Xylofutur et les études techniques ont eu le soutien financier du Codifab et du Conseil Régional Nouvelle-Aquitaine.