Depuis le mois de mai, les principaux acteurs de la maîtrise d’œuvre
Envirobat Méditerranée
Elles ne sont donc, de fait, pas rémunérées.
Simulation thermique dynamique, simulation éclairage naturel/artificiel, suivi des démarches et labels, calcul énergie grise, évaluation des consommations ou encore impact environnemental du choix des matériaux et calcul du bénéfice durable engendré par le bâtiment sur son environnement… la liste est longue !
Ces nouveaux investissements sur la phase de conception sont pourtant une condition incontournable de la qualité et du bon déroulement du projet, alors qu’ils ne représentent qu’une part infime du coût global d’une opération. Les maîtres d’ouvrage doivent donc s’assurer que leurs contrats de maîtrise d’œuvre donnent bien les moyens de concevoir durable.
De leur côté, les maîtres d’œuvre doivent absolument sensibiliser leurs maîtres d’ouvrage et les alerter si les budgets d’investissement ne sont pas cohérents avec les niveaux de qualité environnementale demandés.
Envirobat Méditerranée, notamment à travers son Club de la maîtrise d’ouvrage, s’emploie à relayer le message suivant : l’investissement réalisé dans la maîtrise d’œuvre fera la qualité environnementale et globale des bâtiments et aménagements de demain.
Une des pistes pour garantir cette qualité durable serait de conditionner l’octroi des aides et autres subventions publiques au respect de critères d’éco-performance. Et il ne s’agit en aucun cas d’enfermer l’architecture dans une grille contraignante, comme le prouvent les retours d’expérience et la qualité architecturale de la grande majorité des cent bâtiments déjà labellisés selon la grille d’évaluation du pôle Bâtiments durables méditerranéens (BDM).