L'association Typhas forme des ouvriers à la pose de typha en couverture sur le chantier-école d'Africa Mandela Ranch (Sénégal).
© Patrick Legoff
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Pendant plusieurs années, les autorités sénégalaises ont tenté d'éradiquer le typha, en vain. Cette espèce de roseau a envahi le fleuve Sénégal, à tel point que sa prolifération pose des problèmes d'ordre sanitaire et entrave la navigation sur ce cours d'eau. Désormais, les dirigeants ont changé de stratégie et envisagent de valoriser cette plante comme combustible et matériau de construction. C'est justement l'ambition du projet de recherche Tyccao (pour Typha combustible construction Afrique de l'Ouest), démarré au cours du premier semestre 2020. Utilisé en matière première pour la construction, le typha peut se substituer à la paille ou au chanvre. Mélangé à de la brique et à de la terre, il sert à édifier des murs ou à isoler des bâtiments. « Les produits formulés ressemblent à du béton de chanvre sauf que, dans le cas présent, la terre joue le rôle du liant comme peuvent le faire la chaux ou le ciment », explique Bernard Boyeux, directeur de Biobuild Concept, l'entreprise qui pilote la partie construction du projet. Le typha peut aussi servir pour la réalisation de toitures. Un chaumier du pays nantais, Patrick Le Goff (association Typhas), a travaillé sur le sujet afin de pouvoir revaloriser le roseau au même titre que[…]
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