Il a fallu 6 ans de procédure pour que le peintre incriminé pour mise en œuvre défectueuse d’une imperméabilité de façade soit enfin « blanchi » de toute responsabilité. En 1998, à la suite d’un ravalement, la multiplication de trous dans la protection installée sur un pavillon avait poussé le maître d’ouvrage à attaquer son artisan pour malfaçons. Pour sa défense, André Couacault avait suggéré au tribunal que le problème ne venait pas de la mise en œuvre mais du revêtement qui plaisait un peu trop … aux escargots ! Après quatre mois d’étude, Maryvonne Charrier, spécialiste des gastéropodes à l’université Rennes-1, soutient que les petits gris préféraient le produit de SA Euridep (ex-Seigneurie) au persil dont ils sont pourtant friands. Raison invoquée : la forte teneur du produit en calcium, un minéral que l’escargot utilise pour son développement tissulaire et dont les sols bretons sont avares. L’affaire serait digne des guerres Picrocholines chères à Rabelais, si elle n’avait pas contribué, selon l’AFP, à provoquer la cessation d’activité de l’artisan qui y a laissé, de plus, sa santé.
DÉSORDRES Un artisan trahi par les petits gris
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