Faire revenir la nature en ville : un objectif indissociable d'une réelle réflexion sur la ressource hydrique et ses usages.
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Pour verdir la ville, valoriser les précipitations in situ s'avère une solution idéale afin de limiter la consommation d'eau potable et de réduire les rejets dans les réseaux. Mais le recours aux eaux usées doit aussi être envisagé.
Deux éléments sont essentiels pour faire pousser des espèces végétales : un substrat, généralement de la terre, mais aussi, évidemment, de l'eau. Prévoir les stratégies nécessaires pour les alimenter est donc un défi majeur. Mais que ce soit pour verdir des bâtiments, une parcelle ou encore un îlot, le retour de la nature en ville est indissociable d'une réflexion sur la ressource hydrique et sur ses usages. En d'autres termes, végétaliser ne doit pas se faire au détriment de l'économie en eau potable. « Le bâtiment est passé du statut de récepteur et de consommateur de flux qu'il ne contrôle pas à une gestion contrôlée de ces flux, résume Bernard de Gouvello, chercheur au CSTB localisé au Laboratoire eau environnement et systèmes urbains (Leesu). Il faut donc économiser les flux entrants et sortants, mais aussi réduire les flux traversants comme les eaux pluviales, en mettant en œuvre par exemple une toiture végétalisée. Le bâtiment devient in fine acteur de la gestion de l'eau pluviale.[…]
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