La tour d'observation de Solina, en Pologne, est équipée de vitrages anticollision d'oiseaux habillés d'un revêtement réfléchissant.
© Photos Tadeusz Pozniak
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Pour éviter les collisions mortelles sur les surfaces transparentes des bâtiments, les constructeurs commencent à proposer des solutions techniques performantes, mais avec un coût certain sur les budgets.
Nos bâtiments sont de plus en plus équipés de grandes surfaces vitrées afin de mieux aider à filtrer la lumière. Un parti pris architectural qui se fait au détriment des oiseaux, pour qui cette tendance se révèle délétère. Aux États-Unis, les études scientifiques estiment qu'entre 365 et 988 millions de volatiles meurent chaque année suite à une collision avec un bâtiment. En Allemagne, leur nombre s'élève à une centaine de milliers par an, soit environ 5 % du parc d'espèces existantes dans le pays. La France comptabiliserait le même nombre de victimes que sa voisine germanique selon les estimations de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).
L'explication à l'origine de ce phénomène est simple : l'oiseau ne voit pas ce qu'il y a derrière ou ce qui est réfléchi par une vitre. « Les volatiles ne perçoivent la plupart du temps que les contrastes entre les couleurs et les matériaux. En outre, la perception du relief est restreinte et la plupart des espèces ont une meilleure vision latérale qu'une vision avant, ce qui[…]
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