© (Doc. : ministère du Développement durable.)
Depuis le 1er mai 2011, la France étend l’application des règles nationales de construction parasismique à 21 000 de ses communes. La réglementation nationale sur les bâtiments, qui listait auparavant 5 000 communes à risque, évolue : un nouveau zonage a été établi, avec de nouvelles règles parasismiques pour la construction de bâtiments, afin, notamment, d’harmoniser la réglementation française à l’Eurocode 8 qui fait désormais office de référence. Les bâtiments neufs ainsi que les bâtiments existants sont concernés, à condition que les travaux en question affectent de manière conséquente la structure de l’édifice. En parallèle à cette harmonisation, une nouvelle carte sismique française a été élaborée. Sur la base d’une meilleure connaissance des sismicités nationale et locale, de nouvelles zones à risque ont été identifiées, dans le Nord et le Grand-Ouest de la France par exemple. Des zones déjà signalées à risque dans l’ancien zonage ont par ailleurs été étendues, ou ont connu une évolution dans le niveau d’aléa qui leur est lié. Ces évolutions concernent, notamment, les Pyrénées, les Alpes ou encore l’Alsace. Ainsi, dans ce nouveau zonage, 60 % des communes françaises se retrouvent situées en zones de sismicité, correspondant à des niveaux d’aléa allant de « Faible » à « Fort », contre 14 % auparavant. Quelque 25 % des communes sont en outre concernées par les règles parasismiques qui touchent les maisons individuelles. Les DOM-TOM demeurent les territoires français les plus exposés aux risques sismiques.