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Selon l’enquête 2019 menée par le Syndicat national de l’exploitation climatique et de la maintenance (SNEC), les Contrats de performance énergétique (CPE) permettent de dégager des économies d’énergie significatives.
Les contrats avec garantie de résultats peuvent contribuer efficacement aux stratégies de réduction des consommations énergétiques des logements. D'après l’enquête du SNEC, ils pourraient même permettre d’atteindre les objectifs de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), qui vise à un abaissement des consommations dans les bâtiments de l’ordre de 12% entre 2016 et 2028 – soit 51 TWh de la consommation des logements. La consommation finale des logements en France est de 438 TWh et relève pour 67% du chauffage et pour 11%de l’eau chaude sanitaire. Étant donné qu’à l’horizon 2030 le parc sera majoritairement constitué de logements antérieurs aux RT 2012 et 2020, l’enquête montre que c’est sur la rénovation de l’existant que les efforts doivent être portés, et en particulier sur les bâtiments classés en étiquette D ou E, qui représentent respectivement 30 et 34% des logements et consomment aux alentours de 240kWh/m2/an.
Le SNEC énonce ainsi des propositions chiffrées : 0,7 TWh pourraient être économisés au moyen de la généralisation sur tous les bâtiments de contrats intégrant une garantie de résultats énergétiques ; 8,6 TWh par la massification de la rénovation des équipements techniques sur les bâtiments intermédiaires (classés D et E) ; et enfin 7,7 Twh grâce au déploiement des CPE « rénovations globales » dans les bâtiments les plus énergivores (F et G), qui représentent quant à eux 19 et 8 % du parc.