De l’Antiquité jusqu’à nos jours, force est de constater que la mesure du géomètre a parfois fait défaut à certaines réalisations. Au-delà des erreurs de stricte conception ayant pu entraîner des effondrements spectaculaires (comme dans la cathédrale de Beauvais au Moyen-Âge), les architectes ont parfois cédé à la tentation du gigantisme, du pastiche ou d’un modernisme radicalisé, voire dans le fantasme de l’utopie. Refusant pour autant d’établir une typologie de l’erreur architecturale, l’ouvrage propose une promenade dans l’histoire de la construction qui intègre aussi des questions d’urbanisme et d’infrastructures pour élargir le champ de la réflexion. Car, comme l’écrit en préface celui auquel revient l’idée originale du livre : « en architecture, les erreurs ne sont qu’un prolongement de la vie de l’humanité, sa vanité et ses rêves »…
Éditions courtes et longues, 40 euros, 144 pages, www.cleditions.com