Le projet Opéra 4 Saisons porté par l'entreprise Topager depuis 2018 développe 2 500 m² de maraîchage et de plantes aromatiques sur les toits de l'Opéra Bastille (Paris XIe).
© Topager
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L'agriculture urbaine, qui s'invite peu à peu sur les toits, exige une intervention humaine plus directe sur les substrats et l'irrigation. Pour des services climatiques encore peu évalués.
Quelle place pour l'agriculture urbaine dans les stratégies de résilience climatique, et particulièrement la lutte contre les îlots de chaleur urbains (ICU) ? Coauteur en 2019 d'un avis du conseil économique et social (Cese) sur l'agriculture urbaine comme « outil déterminant pour des villes durables », l'écologue Pascal Mayol se montre réaliste : « L'agriculture n'est qu'un outil parmi d'autres pour répondre aux enjeux climatiques. Mais, par son capital sympathie grandissant, elle offre l'avantage de faciliter l'arrivée d'autres mesures qui, ensemble, peuvent former un tout de nature à répondre aux besoins de résilience. » Interroger les impacts climatiques de l'agriculture urbaine, c'est d'abord se confronter à une relative absence de données. Même un spécialiste internationalement reconnu comme Éric Duchemin, du laboratoire québécois AU/LAB, constate que les recherches sur le sujet en sont « à leurs balbutiements ». « Il y a encore peu d'études publiées sur les services écosystémiques rendus spécifiquement par l'agriculture urbaine, abonde[…]
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