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Comment les bureaux d’études font-ils face au confinement imposé par le passage au stade 3 de l’épidémie de Coronavirus ? Témoignage de Michel Raoust, gérant et directeur de l'innovation et des partenariats de Terao.
« Notre entreprise compte 40 salariés, dont huit dans notre filiale de Shanghaï et 4 en Colombie. Compte tenu du confinement auquel ont dû se plier nos collaborateurs de Chine, nous avons anticipé dès le stade 2 de la gestion de l’épidémie en France un certain nombre de dispositions afin de généraliser le télétravail.
Michel Raoust, gérant et directeur de l'innovation et des partenariats de Terao.
Notre mission consistant essentiellement à réaliser des études, l’impact du confinement est relatif. Pour les ingénieurs qui avaient besoin de fortes possibilités de calcul, notre service informatique a développé un logiciel permettant de se connecter à distance. En revanche, les enjeux de sécurité sanitaire font que les collaborateurs ne peuvent plus se rendre sur les chantiers – mais la plupart d’entre eux sont arrêtés.
"Nous restons confiants"
Concernant notre activité d’audit pour Certivéa et Cerway, si nous pouvons réaliser des audits de conception en vidéoconférence, les audits de réalisation sont pour l’heure ajournés du fait de l’impossibilité de circuler sur un chantier dans le respect des gestes barrière pour y effectuer ce type de mission.
En Chine, les mesures prises par les autorités n’ont pas entraîné pour nous de baisse de chiffre d’affaires. Concernant notre activité en France, nous restons confiants, car nous appuyons sur un carnet de commandes solide. Mais nous espérons que la situation ne durera pas trop longtemps, le risque étant que les projets sur lesquels nous sommes engagés soient différés… »