Le Familistère de Guise fait l'objet d'une importante campagne de restauration. Les soubassements des façades font partie des zones susceptibles de s'altérer sous l'effet des remontées capillaires.
© Léon Noël
Pour lire l’intégralité de cet article, abonnez-vous aux Cahiers Techniques du Bâtiment - édition Abonné
Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement Les Cahiers Techniques du Bâtiment - édition Abonné
Les désordres des maçonneries en briques sont bien connus et la restauration des édifices employant ce matériau procède des mêmes techniques que celles employées pour la pierre.
Matériau de construction ancestral, la brique de terre cuite a d'abord été fabriquée artisanalement, puis industrialisée à partir du XIXe siècle, gagnant au fil du temps en résistance et en durabilité. En France, cette « pierre artificielle » à base d'argile a été abondamment employée dans des régions dépourvues de carrières de pierre, comme dans le Nord, le Nord-Est et le Sud-Ouest.
« Robuste et stable, la terre cuite est néanmoins soumise à deux facteurs de dégradation : la pollution atmosphérique et l'humidité (ascensionnelle ou causée par les intempéries) », résume Olivier Dupont, directeur général adjoint du département terre cuite du Centre technique de matériaux naturels de construction (CTMNC). Celles-ci affectant tous les composants de la maçonnerie, les briques autant que les mortiers et les joints de finition, qui assurent la cohésion de l'appareillage.
Vulnérabilité à l'eau
Au-delà des encrassements générés par la pollution, les désordres de surface que l'on observe sur les façades en briques sont, dans la majeure partie[…]
Pour lire la totalité de cet article, abonnez-vous
Déjà abonné ?
Besoin d’aide pour vous connecter ?
Contactez-nous au +33 1 79 06 70 00 (du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30
et de 13h30 à 17h30) ou à l’adresse suivante : abonnement@groupemoniteur.fr.