La campus Avril près de Rennes (35). Ce bâtiment circulaire couvert d'une serre de 2 300 m 2 concentre un panel de solutions techniques (ventilation naturelle, mécanique) et de choix de vitrages pour rendre vivable l'atrium en toute saison.
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Dans un contexte de réchauffement climatique, les espaces vitrés peuvent difficilement se passer de climatisation. Ils doivent aussi être chauffés en cas d'usage intensif. Un équilibre à trouver.
Sous une verrière architecturale ou un atrium, l'étendue des surfaces vitrées horizontales conjuguées à des volumes imposants crée un climat spécifique. Avec des effets de serre, des mouvements d'air chaud et froid et un risque accru de surchauffe. Or, climatiser « une serre » se paie au prix fort en termes écologiques. Comme le souligne Luc Havy du bureau d'études Arcora, « le contrôle des apports solaires d 'un tel bâtiment passe tout d 'abord par une conception bioclimatique et raisonnée, une architecture contextualisée qui intègre les orientations, les ombres portées et masques solaires, des vitrages à contrôle solaire performants, des solutions de protections architectoniques (écailles, modénatures, panneaux photovoltaïques intégrés. ..). Concevoir un atrium ventilé naturellement s'envisage dès la conception. Toutefois, au-dessous de la latitude de Paris, il sera compliqué d 'avoir un espace vivable en été ».
Comment chauffer et rafraîchir ?
Or, le besoin de climatisation a un impact fort sur la performance énergétique[…]
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