Différentes solutions permettent une réelle accessibilitéà la commande des ouvrants.
La réglementation exprime clairement que, « Les dispositifs de commande (des menuiseries) doivent être aisément repérables et utilisables par tous ». Ils doivent être situés à une hauteur comprise entre 0,90 et 1,30 m du sol, et manœuvrables en position « debout » ou « assis ».L’espace d’usage situé à l’aplomb de l’équipement, du dispositif de commande ou de service correspond à une aire rectangulaire de 0,80 x 1,30 m.
Pour répondre à cet ensemble d’exigences, le Cstb a publié le document intitulé « Accessibilité des dispositifs de manœuvre de fenêtres » dont la version définitive date du 8 décembre 2010. « Un texte qui apporte quelques précisions, explique Marc Goessels, du Cstb. Par exemple, pour les fenêtres en hauteur dans les salles de bains, l’accessibilité n’est exigée que si l’ouverture est possible, quand elle est obligatoire dans la cuisine. » La notion d’aire d’atteinte a été définie dans sa distance par rapport aux angles (supérieure à 400 mm) et en recul. L’espace d’usage de 130 x 80 cm fait l’objet d’une recommandation complémentaire, qui n’est pas obligation.
Le vitrage toute hauteur avec garde-corps est privilégié à la fenêtre sur allège souvent placée trop haut, sans que ce soit pénalisant du point de vue thermique, « le ratio surface/vitrée/surface opaque étant relativement favorable aux surfacesvitrées dans la RT 2012 », précise Marc Goessels. L’ensemble des ouvertures est passé enrevue, y compris les fenêtres de toit.Les différentes possibilités consistent à abaisser la commande sur le même axe, à la déplacer sur la menuiserie (sur la traverse basse de l’ouvrant), à la disposer hors de la menuiserie, à la motoriser ou encore, à augmenter la hauteur de l’ouvrant. Une étude complémentaire de faisabilité technique sur les fenêtres (fonctionnement, performances) devrait permettre de déboucher à terme sur des propositions.