© (Doc. Soufflet)
Le groupe Soufflet innove avec une chaudière biomasse fonctionnant à base de poussières de céréales, un biocombustible jusqu’ici réputé instable.
Installée en septembre 2011 dans deux malteries de Nogent-sur-Seine (10), en remplacement d’une chaudière traditionnelle au gaz naturel, la nouvelle chaudière de 6 mégawatts valorise les poussières produites sur place par le stockage et le nettoyage de l’orge. Introduites au cœur de la chaudière et brûlées à 1 000 °C, ces poussières chauffent de l’eau qui, par un système d’échangeurs, va permettre le séchage du malt, dernière étape du processus de maltage. Le pouvoir moyen de ce biocombustible étant de 4 MWh/t, la chaudière brûle jusqu’à 1,5 t de poussières à l’heure, et 12 000 t par an. Le procédé permettra de faire une économie de 75 % du gaz naturel consommé par les deux malteries et réduira de 9 700 t/an les émissions de CO2. Au vu de ces résultats positifs, il pourrait être rapidement étendu à d’autres sites de production.