Beau sujet pour un mois de juin, non ? Au-delà de l’anecdote, l’habitat de vacances a engagé sa mue. Quoiqu’on pense du caractère durable et respectueux de l’environnement des pavillons sur pilotis à piscine individualisée en photo sur notre couverture, l’idée qu’il fallait préserver ces coins de nature paradisiaque où le touriste aime à venir changer d’air a fait son chemin. Recours accru aux énergies renouvelables, principe d’habitats amovibles gage d’un moindre impact sont quelques-unes des pistes empruntées par les opérateurs de centres de vacances.
Il a également fallu songer à rénover avec pertinence le parc existant. Les enjeux sont connus : confort de l’occupant, mise aux normes de sécurité et d’accessibilité et performance énergétique. Des objectifs classiques au sens où ils s’apparentent à ceux de l’hôtellerie traditionnelle.
En neuf comme en rénovation cette fois, les équipements de bien-être sont un incontournable du moment. À qui son jacuzzi, à qui son sauna. Sans aucun doute, l’heure est au farniente dans son acception étymologique, soit « ne rien faire ». Mais pas dans n’importe quelles conditions, on l’aura compris. L’arbre et la chaise longue ne suffisent plus. L’expérience du « ne rien faire » s’enrichit de chaleur, de vapeur, de musique et de lumières. Si ne rien faire consistait à ne rien consommer, ce ne serait pas là tout à fait tolérable.