La multiplication des projets d’IGH bois dans l’Hexagone attise décidément la concurrence entre les filières. « Le bois y est présenté comme plus vertueux et plus économique que le béton. C’est oublier un peu vite que la plupart de ces projets mettent en œuvre des solutions mixtes incluant un socle et un noyau de béton, relève Laurent Truchon, directeur délégué bâtiment chez Cimbéton. Quant à la compétitivité du bois, il nous a semblé nécessaire de la remettre en perspective. » Raison pour laquelle l’organisme professionnel a commandé au BET économie de la construction BMF une étude visant à comparer quatre systèmes constructifs pour un même bâtiment : une structure lourde avec planchers, façades et refends en béton armé ; deux structures légères avec planchers (simple ou double ossature), façade et murs séparatifs à ossatures bois ; une structure en bois lamellé croisé (CLT). Conclusion : le CLT s’avère 25 % plus cher que la solution béton (à performance thermique et acoustique égale). Les défenseurs du CLT pourraient bien brandir en réponse l’argument d’un meilleur bilan carbone. Mais Cimbéton a d’ores et déjà confié une étude sur le sujet à Carbone 4. À suivre…
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