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Trois questions à Emmanuel François, président de Smart Building Alliance à propos du lancement du référentiel BIM4Value.
Vous venez de lancer, avec sept fédérations professionnelles du bâtiment, BIM4Value. Pourquoi ce référentiel ?
BIM4Value est le fruit d’un travail collaboratif élaboré par un nombre important d’acteurs (sept syndicats et une cinquantaine de professionnels). Il décrit 29 usages du BIM de la maquette numérique, de la conception jusqu’à l’exploitation maintenance en passant par le réemploi et l’économie circulaire. Chaque fiche étant dédiée à un usage. Ce document descriptif et transversal est déjà bien établi mais n’est pas figé. D’autres acteurs peuvent, s’ils le souhaitent, s’y greffer pour apporter leur complément. L’idée est de démocratiser l’usage du BIM et que tous les acteurs s’en emparent. Raison pour laquelle ce cadre de référence est consultable en ligne sur le site de la SBA.
Est-ce l’ébauche d’une future norme à venir ?
BIM4Value est plus un standard qu’une norme. Il s’inscrit dans la même lignée que R2S (Ready2Services) lancé l’année dernière.
Ce référentiel est l’un des premiers en Europe voire à l’international. Peut-il servir de modèle ?
C’est en effet l’un des premiers au monde. Un document structuré et sérieux qui peut faire office de référence pour les acteurs européens et internationaux. D’ailleurs, SBA lance à ce titre SBA International pour s’inscrire dans les différents pays européens. L’idée étant de partager nos travaux d’utilité publique – BIM4Value pour la maquette numérique et R2S pour le smart building – aux autres acteurs européens, voire à l’Union européenne. Ces référentiels seront donc traduits en plusieurs langues. En anglais d’abord dans les semaines à venir.