Livré en 2017 par l'Atelier Philippe Madec, le pôle culturel de Cornebarrieu (31) se trouve en zone inondable au fond de la vallée de L'Aussonelle. Les eaux pluviales du bâtiment et de la parcelle sont gérées par un système de noues.Le bâtiment est décollé du sol par un socle en béton sur pilotis, pour éviter l'eau.
© Atelier Philippe Madec
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Architectes et urbanistes savent que le bâti peut être durement éprouvé par les inondations. Il est possible de parer efficacement à ce risque dans la construction neuve. La transformation s'avère quant à elle plus complexe.
Les plans de prévention des risques d'inondations (PPRI) encouragent à imposer des contraintes sur les constructions dans les zones à risques, le PLU étant l'instrument des communes sur ce sujet. « En neuf, il est possible d' imposer des obligations à respecter dans le PLU pour la construction neuve, comme un sous-sol inondable et des équipements qui soient hors d'eau, le tableau électrique et la machinerie d'ascenseur par exemple. Avec une bonne conception dès le départ, la différence de coût du chantier est faible, peut-être de l'ordre de 3 à 5 % », précise Boris Weliachew, enseignant du DSA Risques majeurs à l'ENSAPB. Si la hauteur des plus hautes eaux connues (PHEC) n'est pas trop importante, l'éventuel flux d'eau peut être canalisé par des murets, des rehaussements et des batardeaux, afin d'empêcher l'eau de se diffuser sur la parcelle ou dans le garage.
Dans le cas contraire, il faut construire au-dessus de la cote des PHEC. « Je travaille, par exemple, sur la Zac de La Riche près de Tours (37), où les[…]
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