© Agence Coste Architectures
Trois questions posées à Sam Cordier, responsable de la cellule BIM et de l'informatique chez Coste Architectures (BIM d'or 2014).
CTB : Pourquoi alléger la maquette ?
Une maquette numérique ne peut inclure tous les objets 3D et équipements d'un bâtiment que si les géométries 3D ne sont pas trop décrites et donc faibles en taille. Par exemple, des avatars « pompes de relevage » fournis par les fabricants font parfois 10 Mo sur leur catalogue en ligne. Quand il y en a une centaine à intégrer dans un projet, leur « poids » rend la maquette numérique difficilement manipulable… Et souvent il n'y a plus assez de place pour les autres composants ! Nos ordinateurs ont des limites et il faut alors découper la maquette numérique en un « nuage » de fichiers. C'est beaucoup de temps pour accéder aux données et peu pratique.
CTB : Que fournissez-vous aux exploitants ?
Stratégiquement nous défendons l'idée que, pour que la maquette numérique BIM trouve une utilisation opérationnelle dans les phases aval d'exploitation maintenance, elle doit être fluide en navigation 3D - comme les jeux vidéo de nos enfants ! - et constituer un véritable « sommaire des objets placés ». Nous fournissons donc un unique fichier informatique pour les DOE, et ce quelle que soit la taille du projet traité. En fin de mission et pour tenir compte de l'effet d'échelle, tous les objets 3D sont re-réduits à leurs enveloppes simplifiées.
CTB : Comment opérez-vous ?
En ajoutant des liens intérieurs à la maquette. Ils permettent d'accéder à des sous-fichiers où la taille n'est alors plus limitée pour accéder à la bonne information. Cette réflexion sur les niveaux de détail ou LOD (Level of detail) est indispensable pour que les exploitants accèdent réellement aux informations.