Le syndicat professionnel du gaz abandonne le nom qu’il portait depuis 2001 pour devenir France Gaz, sans modifier son entité. Il entend soutenir la pluralité des types de gaz existant, et notamment les biogaz, pour atteindre la souveraineté énergétique.
L’AFG – association française du gaz – devient France Gaz. Le syndicat professionnel va ainsi procéder à un changement de collège et a pour ambition de « s’implanter dans les régions pour mieux capter les besoins locaux. » Depuis 1874, France Gaz se targue d’une vision globale de la chaine gazière : de la production, aux infrastructures et aux fournisseurs, en passant par les usages des clients.
La crise énergétique pousse France Gaz à vouloir s’appuyer sur les gaz renouvelables pour atteindre la souveraineté. Jean-Marc Leroy, le président de l'association, s’attend à ce que le marché se rationalise prochainement : « Les prix vont se détendre et revenir au niveau d’avant l’invasion russe. »
Membre du Conseil supérieur de l’énergie, France Gaz, via Jean-Marc Leroy, soutient le mix énergétique : « N’opposons pas les énergies, valorisons leur réactivité », soutient-il. Le lobby du gaz table sur l’accroissement de l’hydrogène ainsi que le biométhane. Avec 500 méthaniseurs, la France produit actuellement 10 TWh par an. A raison d'un nouveau méthaniseur tous les deux jours sur le territoire, le biométhane pourrait fournir 50 TWh dès 2030, soit 20% du gaz français. En revanche, l'institution est consciente que l'impératif de sobriété énergétique, conjugué à une optimisation de l'énergie, réduira mécaniquement la future consommation globale de gaz.