Pour l'entreprise de pose, souplesse et rapidité de mise en œuvre caractérisent cette association métallo-textile.
Sur la gare de Montpellier, l'entreprise Gagne, déjà auteur de la gare de Lyon (Paris), a mis en œuvre une couverture en ETFE. « Les coussins ou ballons sont fermés par un torepériphérique suffisamment épais pour que l'on puisse venir les pincer, explique Joël Mally, de Gagne. La structure est, par ailleurs, beaucoup moins sollicitée que dans d'autres mixités. A titre d'exemple, les efforts sont cinq fois moins importants que sur la toile tendue qui crée une tension de 1t/m.» Autre avantage de l'ETFE, sa mise en œuvre manuelle (la toile exige des systèmes de poulies et des appareillages de traction et sa tension doit être vérifiée tous les deux ans). Les ballons d'ETFE sont très souples et leur raideur n'est due qu'au gonflage. La pose se fait avec un point fixe et une possibilité de dilatation dans les autres directions. Les exigences de tolérance sont, bien sûr, beaucoup moins importantes que pour le verre, et la mise en œuvre est donc assez rapide. « Sur la gare de Montpellier, l'exécution était d'autant plus rapide que l'ouvrage est répétitif. Il s'agissait de couvrir une grande partie des deux versants de la nef en forme d'ogive, un lanterneau sommital fermant l'ouvrage en tête. L'ETFE descend, mais s'arrête à 3,5 m du bord de la toiture », détaille Joël Mally. La partie la plus délicate à traiter était le joint de dilatation entre deux éléments longitudinaux de l'ETFE.
Maître d'ouvrage : RFF.
Maître d'œuvre : AREP.