À chaque usage sa solution

Le carrelage fait appel à des technologies antibactériennes, tandis que la plupart des sols souples, naturellement bactériostatiques, ont amélioré leur résistance à l'usure, aux taches, aux rayures et à la glissance.

Un revêtement de sol sanitaire doit répondre à des exigences de résistance à la glissance, aux taches, aux produits d'entretien et conférer au sol une étanchéité contre les infiltrations. Les normes UPEC et EN ISO 10874 (pour les revêtements de sol résilients, textiles ou stratifiés) permettent de déterminer le niveau de performance du produit par rapport à sa destination (lire encadré p. 66). Il existe ensuite plusieurs tests pour déterminer la résistance à la glissance. Les normes allemandes DIN 51097 et DIN 51130 la mesurent sur un plan incliné pieds chaussés (de R9 à R13) et pieds nus (de A à C). Pour les revêtements de sol résilients et stratifiés, la norme EN 13845 correspond à un essai avec de l'eau savonneuse sur pieds chaussés (ESf) et sur pieds nus (ESb). Le marquage CE impose la mesure de glissance par frottement dynamique (NF EN 13893) avec un coefficient compris entre 0 et 1. Pour qu'un revêtement apporte une sécurité minimale, son coefficient doit être supérieur à 0,3 (classé DS, dry slip resistant[…]